Dilemme


Faut-il "se contenter de la vie"? Le temps qui passe, le destin qui se dessine , la stabilité professionnelle et le pseudo confort matériel...
Être proie au conformisme social, faire comme les Autres, un boulot, des enfants, une voiture et une jolie maison..ou s'échapper de cette vie toute tracée ?

C'est l'histoire de Franck et April Wheelet, héros du films Les noces rebelles de Sam Mendes, d'après le roman "Revolutionary Road" de Richars Yates.

"Ils se considèrent comme des êtres à part, des gens spéciaux, différents des autres. Ils ont toujours voulu fonder leur existence sur des idéaux élevés. Lorsqu’ils emménagent dans leur nouvelle maison sur Revolutionary Road, ils proclament fièrement leur indépendance. Jamais ils ne se conformeront à l’inertie banlieusarde qui les entoure, jamais ils ne se feront piéger par les conventions sociales. Pourtant, malgré leur charme et leur insolence, les Wheeler deviennent exactement ce qu’ils ne voulaient pas : un homme coincé dans un emploi sans intérêt ; une ménagère qui rêve de passion et d’une existence trépidante. Une famille américaine ordinaire ayant perdu ses rêves et ses illusions..."

Bien que les faits se déroulent dans les années 50, le sujet reste d'actualité et parle de questions intemporelles et universelles tels que l'abandon du rêve, de la facilité avec laquelle tout un chacun se moule dans la société sans se soucier de son bonheur véritable..

Quand on considère qu'on est différents de ceux qui nous entourent, de la médiocrité d'une classe moyenne aux ambitions uniformes et aux aspirations pareilles..Que faut-il faire?
Faire l'autruche, s'engouffrer dans le train train quotidien rassurant mais terriblement frustrant d'une vie banale, se fondre dans le moule de la conformité sociale ou se libérer?

Mais plus le temps passe, plus le quotidien prend le dessus..La stabilité matérielle et professionnelle nous enchaînent et toute tentative de s'y libérer devient des plus hasardeuses..

Un conformisme tacite et consentant d'un côté et une envie d'aller voir ailleurs de l'autre, tel est le dilemme...


1 commentaire:

Ecrits-anonymes a dit…

Je vous invite à aller visiter le salon du meuble la semaine prochaine afin de saper le morale des futurs mariés.