حاسبني بجلدو



كفرخ صغير يعمل عملة، أمو تمشي للمعلمة تقوللها حاسبني بجلدو،
هذا بعدما بوه يكون كلالو قلبو...
وأختو الكبيرة قصتلو لسانو...
زعما كيكبر الفرخ هذا ما يقعدلو شي في
"l'inconscient" متاعو؟؟


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A la salle d'attente de l'Institut Salah Azaiez de la capitale, un grand nombre de patients attendent interminablement leur tour. Certains d'entre eux gémissent de douleur, d'autres sont balancés sur des lits et ignorés pendant des heures le long des couloirs..
Les visages sont pâles, les traits tirés...Le nombre de chaises entreposé est largement inférieur à celui des malades, ces derniers fatigués s'écroulent sur les marches de l'escalier, ou même à ras le sol..Certains sont venus du fin fond du sud, de Matmata, Tataouine.. d'autres de villages éloignés du Nord ouest..Pour arriver à l'hôpital à 7h, afin de procéder aux formalités d'inscription, beaucoup ont passé toute la nuit à courir d'un moyen de transport à l'autre..
D'ailleurs, chaque venue à l'hôpital est un véritable calvaire morale et financier, beaucoup n'ont pas les moyens financiers pour faire les déplacements récurrents de là ou ils habitent à l'hôpital.. Les chanceux arrivent à se faire loger par un membre de la famille habitant la capitale, pour tout les autres c'est un combat de tous les jours..
L'hôpital n'arrive plus à héberger les malades dont le nombre s'agrandit d'année en année, parfois pour prendre un rendez vous pour une mammographie, celà peut prendre des mois et des mois, et tout le monde sait que ce genre de maladie n'attend pas, c'est une question de vie ou de mort!
Tous se plaignent de l'encombrement des lieux et affirment que le personnel de l'institut pratique un certain favoritisme à l'égard de certains : des malades attendent leur tour pendant cinq ou six heures tandis que d'autres sont admis rapidement.
Des médecins pour la plupart arrogants, impolis, et n'ayant aucun respect pour les malades...Chaque consultation dure à peine quelques minutes, un travail à la chaîne qui laisse le patient dans l'incompréhension et le flou total...Pourtant Dieu seul sait combien ces malades ont besoin de réconfort et d'une aide psychologique de tous les instants du corps médical et soignant..
Patients,parents ou corps médical, tous affirment unanimement que l'institut Salah Azaiez n'est plus désormais en mesure d'assurer les prestations nécessaires pour soigner les malades du cancer.


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Rouge sang



O défenseurs de la patrie!
Rassemblés autours de la gloire de notre temps
Le sang afflue dans nos veines,
Nous mourons pour notre terre.
Laissons les cieux hurler le tonnerre.
Laissons la pluie, la foudre et le feu.
Hommes et jeunes de Tunisie,
Hissons sa force et sa gloire,
Pas de place pour les traîtres en Tunisie,
Seulement pour ceux qui la défendent,
Nous vivons et mourons en fidèles de la Tunisie,
Une vie de dignité et une mort dans la gloire!


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Chantons puisque tout va bien..

Parceque nous sommes le pays du bonheur éternel "tounes balad elfara7 eddaem", je n'ai pas trouvé mieux qu'une chanson pour traduire l'actualité sociale que nous vivons...




Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminée muettes - portails verrouillés
Wagons immobiles - tours abandonnées
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé

On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant

J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or

J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
Mes poumons - mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là - les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée rouge saignée sur l'espoir

On dirait - le soir - des navires de guerre
Battus par les vagues - rongés par la mer
Tombés sur le flan - giflés des marées
Vaincus par l'argent - les monstres d'acier

J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or

J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y a plus rien à faire
Quand je fais plus rien - moi
Je coûte moins cher - moi
Que quand je travaillais - moi
D'après les experts

J'me tuais à produire
Pour gagner des clous
C'est moi qui délire
Ou qui devient fou
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y a plus rien à faire

Je voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or...

Les mains d'or, Bernard LAVILLIERS

A tous ceux qui ne demandent qu'à traviller..
A tous ceux qui souhaitent vivre dans la dignité..

Grand chapeau à tous nos médias, qui ont réussi à garder le silence sur ce qui se passe dans le pays depuis bien des mois..une vraie performance!


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