A mes chers amis futurs bacheliers



Chers amis bacheliers, futurs bacheliers, avant de lancer des youyous (tzaridou bel 3arbi) lors de la proclamation des résultats, pensez un peu à ce qui vous attend..
Entre nous,ce n'est pas pour minimiser vos efforts, mais réussir au bac de nos jours est presque à la portée de tout le monde, les 25% sont pour quelque chose n'est ce pas?;-)
Bref, le plus dur ce n'est plus de réussir au bac mais de réussir à avoir son choix (je parle l'orientation bien sur). Certes vous n'avez pas trop le choix, puisque même avec 18 de moyenne ce n'est pas garanti, mais quand même il faut réfléchir à deux fois avant de choisir la filière que vous voulez suivre..
En lisant un article sur webmanagercenter, j'ai pensé à vous qui êtes entrain de réviser, de passer des nuits blanches à apprendre vos formules, à faire 4 ou 5 cours particuliers (9alek 7atta esport ya3mlou fih études..emméla kifech ya7efdhou l'enchainement mta3 elgymnastique?!!), à vos parents qui prient pour vous matin et soir et qui mettent à vos dispositions les gros moyens, à vos voisins qui attendent votre réussite bech yéklou elmabrouk..eh ben je me suis dit qu'il était de mon devoir de vous éclairer un peu sur ce qui vous attend..Bon majebtech essid min wedhnou, c'est que quelques chiffres, mais qui peuvent après vous être utiles..La vérité, tout le monde monde sait qu'il y a un problème de chômage des diplômés du supérieur dans le pays, mais ahawka avec ces informations vous pouvez réfléchir sérieusement avant de faire votre choix..
7acilou bonne lecture et surtout bon courage..

Etude Banque mondiale : les diplômés universitaires les plus frappés par le chômage

Selon une étude de la Banque mondiale, menée en partenariat avec le ministère de l’Emploi et les autres institutions tunisiennes concernées par cette question, le taux de chômage des diplômés universitaires de la cohorte 2004 est estimé à près de 45,6% des actifs, et il est plus élevé pour les femmes (51,6%) que pour les hommes (38,3%). Ce taux serait nettement plus élevé sans la contribution des divers instruments de la politique d'emploi (SIVP1, subventions salariales, formation complémentaire).
Engagée dans le prolongement des conclusions de l’étude stratégique sur l’emploi achevée en 2004, cette étude a été réalisée sur la base des résultats d’une enquête menée fin 2005 - début 2006 auprès d’un échantillon représentatif de diplômés de l’année 2004.
Il en ressort que le chômage touche en particulier les techniciens supérieurs et les maîtrisards -qui représentent plus de 90% des diplômés- et atteint des taux respectivement de 50% et 48% dans ces deux catégories. Le taux de chômage moins élevé des maîtrisards s’explique en partie, selon l’étude, «par la forte rétention exercée par la poursuite d’étude post-maîtrise ou par les formations complémentaires notamment celles organisées dans le cadre du Fonds National d’Emploi». En effet, parmi les 22.281 maîtrisards diplômés en 2004, 23,2% suivaient à la date de l’enquête un cursus s’études supérieures ou une formation complémentaire contre 11,5% parmi les 13.003 techniciens supérieurs. Le chômage affecte moins les autres catégories de diplômés avec un taux de 9% pour les architectes, 18% pour les ingénieurs et 20% pour les médecins.
Le taux de chômage des techniciens supérieurs et des maîtrisards varie énormément selon la spécialité d’étude. Ainsi, chez les techniciens supérieurs, le taux de chômage est le plus élevé (71%) chez ceux spécialisés dans l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire qui représentent une faible proportion (4.8%) de l'ensemble des techniciens supérieurs. Cependant, le chômage se pose avec plus d’acuité pour les techniciens supérieurs en gestion et administration (qui représentent 12,7% de l’ensemble des techniciens) chez lesquels il se situait à 60% à la date de l’enquête. Les techniciens en informatique et informatique de gestion, et les techniciens en mécanique et électricité, qui représentent 25,6% du total des techniciens supérieurs, sont également exposés à un chômage élevé avec des taux respectivement de 45,4% et 42,1%.
Il est le moins élevé (40%) chez les techniciens de la santé et des services sociaux qui constituent environ 10.3% de l'ensemble des techniciens.
Les diplômés issus des ISET qui représentent 39,7% du total des techniciens supérieurs sont moins exposés au chômage (45%) que ceux provenant des autres institutions d’enseignement supérieur (53%).
Parmi les maîtrisards, le taux le plus élevé (68%) se trouve dans la filière «droit» qui représente 8.5% du total des maîtrisards. Dans la branche «informatique», qui représente seulement 4,5% du total des maîtrisards, il est de 29%.
En termes d’effectifs chômeurs, la branche «gestion et commerce» se situe au premier rang avec 1.434 chômeurs suivie par le droit avec 789 chômeurs.
Touchés eux aussi par le chômage, les ingénieurs connaissent des fortunes diverses, selon leur spécialité. Le taux de chômage est plus important dans les domaines liés à l’agriculture. Les diplômés en informatique et télécommunications qui représentent 25,6% du total des ingénieurs sont nettement moins touchés par le chômage (11,7%). Le taux de chômage le plus élevé (31,5%) se trouve parmi les diplômés dans le domaine de l’agriculture et des industries agroalimentaires qui représentent 29,4% du total des ingénieurs.
Problème préoccupant, le chômage des diplômés du supérieur devrait se poser avec plus d’acuité au cours des années à venir en raison, explique l’étude, de «la croissance encore rapide de la force de travail et la part de plus en plus importante des nouveaux diplômés universitaires». En effet, dans les dix prochaines années, la force de travail pourrait augmenter de 1.8% par an, alors que le nombre de nouveaux diplômés du supérieur augmentera de 60.900 en 2006-2007 à 79.900 en 2010- 2011. Ce qui veut dire que 87.000 emplois devront être créés en moyenne, chaque année pour maintenir le nombre de chômeurs à son niveau actuel.


3 commentaires:

aymen a dit…

c la premiére fois que je lis ce genre de chiffres,ça fait peur wallah

Anonyme a dit…

les Statistiques ne veulent rien dire; Etre en chomage ça se mérite
Si vous faites de VRAIS études, vous passez vos 4 ou 5 ans à bosser sérieusement, à faire des stages, à completer votre formation par une culture qui vous servira dans votre vie professionnelle, N'AYEZ PAS PEUR - Vous trouverez un emploi

Anonyme a dit…

Faut avoir confiance en soi.
Au pire des cas, on pourra toujours ouvrir un projet de café ou restaurant où on pourra accrocher fièrement son diplome de chimie.